Lorsque l’on évoque musique et Franc-Maçonnerie on pense invariablement à un compositeur, (et quel compositeur!) Mozart.
Son influence sur la musique est telle que son nom est passé dans le langage courant comme synonyme de génie.
Mozart laisse derrière lui une œuvre immense de près de 893 œuvres, portant à un point de perfection le concerto, la symphonie et la sonate.
Très tôt, Mozart révèle des dons pour la musique, dès ses trois ans, il est considéré comme ayant l’oreille absolue. Son père lui apprend le clavecin à ses cinq ans, il compose son premier opéra à onze ans.
Il parcourt l’Europe avec son père ce qui forge son parcours musical. Il y rencontre Haydn notamment.
En 1781 il s’installe à Vienne et dès 1782, l’empereur Joseph II lui commande un opéra, L’enlèvement au sérail qui sera un succès. Joseph II tient l’opéra en langue allemande qu’il souhaitait tant. Il poursuit par la suite à ses compostions les plus connues : Les noces de Figaro en 1786, Don Giovanni en 1787. C’est cette année qu’il devient musicien de la chambre impériale par Joseph II. Après le décès de son protecteur, il perd progressivement ses soutiens au sein de la noblesse Viennoise.
Mozart décède en 1791 sans avoir pu achever son Requiem.
Mozart est lié à la Franc-Maçonnerie. Initié en 1784 au sein de la loge La Bienfaisance. Très lié à l’idéal maçonnique, il écrit plusieurs œuvres pour ses frères : La Joie des Maçons en février 1785, Musique Funèbre Maçonnique en novembre de la même année et surtout La Flûte Enchantée considéré comme un opéra maçonnique et qui serait une transcription de l’initiation.
Ouverture de La Flûte Enchantée sous la direction de David Afkham – France Musique https://www.youtube.com/watch?v=WRKJ2BOS1mI